Pourquoi les Arts Premiers ?

 

NOUVEAU : SORTIE DE MON LIVRE SUR LES ARTS PREMIERS



Ce livre a pour point de départ une collection de clichés pris dans des musées, des expositions ou des collections privées. Il vise à faire découvrir la force et la beauté de ces témoignages émanant de cultures très éloignées de la nôtre mais qui nous interpellent avec une force étrange et attachante. Les photos sont complétées d’un texte qui s’interroge sur la notion d’Arts Premiers et la met en perspective avec l’histoire générale de l’Art. Sans langue de bois, sans préciosité, il pose les questions essentielles sur un Art qui commence à être mieux connu en Occident.

Ce livre complètera utilement une visite dans un musée, une exposition ou donnera envie de s’y rendre pour découvrir toutes ces merveilles après les avoir contemplées avec une qualité impossible à atteindre dans un livre imprimé traditionnel car chaque photo peut être agrandie jusqu’à admirer toute la finesse du travail des artisans et des artistes.

Les éditions Communiquance sont spécialisées dans les livres interactifs de haute qualité utilisant toutes les ressources des nouveaux standards de diffusion.


PRIX :  2,99 €





Depuis toujours ou presque, j’ai été passionné par ce qu’on appelait les Arts Primitifs (sans que ce terme soit nullement péjoratif pour les amateurs). Des visites fréquentes au Musée des Colonies de la Porte de Vincennes ont fortifié cet intérêt en le transformant en passion diffuse mais tenace. Je n’étais pas rebuté par la présentation ou la mise en espace  des œuvres qui ressemblaient davantage à un cabinet de curiosités pour connaisseurs et je ne connaissais pas encore le charme des musées anglais les meilleurs du monde. Il faut dire qu’à l’époque, l’art africain et ses homologues des autres continents n’attiraient pas les foules.


Le site présente quatre chapitres : le premier se consacre au Musée du Quai Branly, visité plusieurs fois sans le connaitre encore assez bien tellement  il est riche et bien éclairé. Le second chapitre évoque les collections des Pères Blancs chez qui nous allons souvent  découvrir – et parfois acquérir – leurs dernières trouvailles. Hélas, la situation dramatique de l’Afrique raréfie beaucoup les offres. La création traditionnelle ou contemporaine est étouffée par la poussée intégriste et la violence.

Le troisième chapitre présente notre collection personnelle rassemblée au fil des années. Elle est à prendre comme un écho – bien modeste – aux grandes œuvres du Musée des Arts Premiers.

Notre préférence va aux arts africains qui sont très majoritaires comme le lecteur le constatera.

Le Quatrième chapitre revisite ces statues en Noir et Blanc.


J’ai fait le choix de ne pas indiquer les origines des pièces présentées. D’abord parce que je ne les connais pas toutes, ensuite parce qu’elles sont difficiles à établir tellement la complexité des ethnies africaines est immense et enfin parce qu’elle n’apporteraient pas grand chose au lecteur. De bons ouvrages et des sites web présentent de savants commentaires qu’il n’est pas question de relater ici.


JLM, avril 2015