L’aventure Nikon

 

La merveilleuse compatibilité Nikon


Nikon a un un incroyable respect de ses clients en offrant depuis des années une compatibilité totale dans les deux sens, même dans les trois si on y ajoute la liaison analogique/numérique! Voir leur site technique - Quel plaisir de pouvoir monter une optique vieille de 40 ans (1,4:50 mm) sur un boîtier numérique récent :


Cette photo a été prise sur le D70 avec l'objectif Nikkor 1,4/50 mm de 1969 en mode manuel. Les couleurs sont très douces, les optiques anciennes saturent en principe un peu moins.

Après avoir eu pendant des années beaucoup d'optiques et d'accessoires (et un fourre tout bien lourd !), je n'ai cessé de simplifier.


L'entrée dans le numérique


Mon premier “vrai” boitier numérique : Le Nikon Coolpix 990 en 2001


Après avoir fait des essais divers en numérique (Sony Mavica dans les années 1990) je me suis vraiment mis au numérique avec un Coolpix 990 en 2001. A l'époque c’était un complément de l'argentique. En 2009, j'ai toujours cet appareil. Il me sert à faire de la réalité virtuelle pour laquelle sa résolution est bien suffisante. Si la VR vous intéresse, j'en ai fait, entre autres pour un restaurant ardéchois tenu par des amis (attention, long temps de préchargement en Quicktime…).


C'était un merveilleux apparareil très pratique et polyvalent, surtout avec son complément grand angle WC-E63 et la possibilité de récupérer mon flash SB-25. Avec ces 3,32 millions de pixels il supporte de beaux agrandissements A4 et même des projections sur grand écran. De plus les clichés (qui vont de 100 KO à 10MO selon la définition passent directement sur le mac et se récupèrent automatiquement sur iPhoto, Nikon view ou Picture project ou encore Photoshop.

Le voici avec son complément optique (WC-E63) qui descend la focale à un équivalent 28 mm en 24X36 mm !!



De sorte que même en numérique on peut avoir des cadrages proches des 80° d'angle de champ.


Ce n'est pas tout ! Ces petits numériques étaient (et sont encore) équipés de petits flashes certes pratiques mais insuffisants dans beaucoup de situations. Le Coolpix 990 permettait de récupérer une partie des fonctions d'un gros flash 24X36. Ici, on le voit avec le SB 25 dédié au F90 ! L'ensemble est imposant, mais quel plaisir de retrouver la qualité (hormis la résolution bien entendu du 24X36 dès les années 2001/2002.


Quelques exemples des années 2000 au Coolpix


Certes, on n’avait que 3Mp, c'est-à-dire 2048 par 1546 pixels.

Mais on a quand même beaucoup de qualité et de nuance.


 

Le Nikon D70 en 2004


A la rentrée 2004, je n'ai pas pu résister au magnifique boîtier D70, le premier réflex numérique de Nikon à un prix abordable et la référence absolue en 200, hormis l’inaccessible D1 à 6000 €.

Et depuis que je l'ai (avec le zoom 3.5/4.5:18-70 mm, équivalent 28-105mm) c'est un régal. Les grands capteurs (24mm au lieu des malheureux 8 mm classiques des compacts ou des bridges), c'est autre chose que les petits !

Quelle résolution (sur grand écran et sur les tirages), quel équilibre et quelle profondeur des couleurs. La diapo reste évidemment meilleure mais le numérique s'approche à grands pas. La fiabilité reste typiquement Nikon (le mien a dépassé les 50 000 vues et tourne toujours en 2012).


Un astronome en propose un test très détaillé sur son site !

Le Nikon D70 et son excellent zoom 18/70, équivalent 28/105 mm :



La compatibilité toujours ! 


Trois générations de Nikon photographiées au Coolpix 990 : D 70, F90 et F côte à côte : toutes les optiques sont interchangeables !


Pour les amateurs de numérique, le site de Digital Review est hyper complet sur les appareils numériques. Il complète Jean-MarieSépulchre et son célébrissime PictChallenge ou ses interventions sur Chasseurs d’images.

J'aime bien aussi le site de Ken Rockwell qui publie des études passionnantes sur la photo, les matériels, etc. Je n'en connais aucun équivalent en français. Ses conseils sont concis et pragmatiques.

Allez voir la manière dont il décrit les différences entre numérique et analogique, c'est magistral. On souhaite l'équivalent en français.

Le site Nikon Passion rassemble les passionnés de la marque : énormément de compétence et de convivialité. Salut amical aux amis lyonnais et assimilés s'ils passent sur cette page ! Et à la prochaine sortie.


L’adieu à la diapositive


Kodak a stoppé la production du Kodachrome 25 puis du fantastique 64 ISO. Ces films ont été les meilleurs inversibles au monde depuis 50 ans. Non seulement, ils étaient les meilleurs mais aussi les moins chers (un peu plus de 0,3 € le cliché). J’ai continué aussi longtemps que possible à faire de la diapo, tellement c’est incomparable.

Le numérique progresse mais il n'est pas encore à la hauteur (pour s'en convaincre il suffit d'admirer une diapositive sur un écran de 2 ou 3 m de base !!). Qualité, intensité et émotion… Je peux facilement comparer les performances en projetant une diapo et sa copie numérisée sur un scanner Nikon à 2700 DPI ou 4000 (sur 3 fois 12 à 16 bits et 80 MO par dia !!). L'écart s’est tellement resseré que le numérique est passé devant. La course aux pixels (24 millions de pixels en full Frame en 2008, 36 millions en 2012 avec le D800) ont atteint et même dépassé les 130 paires de lignes du kodachrome 25.

Et si l’on considère que beaucoup de films culimainet à 90 paires de lignes, la résolution de 12 Mpixels est déjà suffisante.

Pour celles ou ceux qui veulent encore des exemples des différences entre les deux technologies, voyez ce site.

Aujourd’hui, avec environ 4000 pixels par ligne, on va rencontrer la fine fleur de la vidéoprojection en 4K. c'est-à-dire que ces projecteurs vont - enfin - pouvoir exploiter toute l’information des clichés.

Quant aux 24 et 36Mpixels, ils sont utiles pour les très grands agrandissement en 225 DPI. Aujourd’hui, 18Mpixels assurent 225 DPI en A3+. Autrement dit, avec 36 Mpixels, on atteindra les 225 DPI en A2.

Le combat loyal (pas comme Samsung vis-à-vis  d’Apple !) que se livrent Nikon et Canon passe priortitairement par le nombre de pixels, d’où les immenses avancées des ces dix dernières années.

On peut se demander s’il y aura une limite, vers 60 Mpixels, c'est-à-dire autant que la kodachrome 25 de 1950.

Ensuite, ce sont les objectifs qui ne suivent pas, en particulier sur les bords. C’était un des avantages du format DX que de ne travailler qu’au centre de la lentille.

L’autre garde variable étant la sensibilité, on va chercher à gagner de la résolution et de la finesse en même temps.

La partie n’est pas terminée, surtout si les projecteurs progressent enfin (c’est ce que j’attends en priorité).




Le Nikon D200 en 2007


Le 8 décembre 2007, alors que j'étais à Lyon pour la fête des lumières comme presque chaque année, j"ai craqué pour un magnifique D200 (au moment où le D300 sortait). Je l'ai étrenné le soir même avec le f:1,8/50 mm.

Un bonheur. Viseur très lumineux, très grande sensibilité (jusqu’à 3200 ISO avec du bruit néanmoins), robustesse professionnelle. Incroyable diversité des fonctions. Il m’a fallu du temps pour domestiquer un peu cette magnifique machine.
De nombreux tests du D200 montrent ses grandes capacités, Ken Rockwell, Dpreview ou encore, celui, très rigoureux de Tom Hogan.(merci Horus).

En français, on a le site de Jean-Marie Sépulchre, l'excellent Pictchallenge.

Les amateurs d'histoire de Nikon ne peuvent ignorer la Nikon Historical Society.

On ne peut oublier les sites de nikonistes : mon préféré Nikon Passion, suivi d'un site plus familial Laurence's Gallery, sans oublier Pixellistes, très bien fait lui aussi, mais à mon avis peu lisible à cause de sa charte de couleur…

Enfin, pour ne pas être trop monomarque (ce qui rapproche des monomaniaques !), je regarde de temps en temps un site de Leicaistes.: Summilux. On y voit des clichés sublimes… Et on se dit que le piqué Leica, c'est quand même quelque chose.

Comparativement au D70, le D200 marque une étape très importante. Il n'y a pas de touche de réglage rapide. Il faut penser à tout. Plus puissant mais plus délicat à manipuler. Un excellent entraînement pour la mémoire. (attention à) ne pas se tromper de réglage…). Pour le reste, un très bon rendu colorimétrique, une meilleure sensibilité et les caractéristiques d'un boîtier pro.


Et le D70 ?


Quant au D70, il est resté dans la famille.

Depuis l'acquisition du D200, mon épouse a hérité du D70 pour son plus grand plaisir. Et pour être bien équipée, elle dispose elle aussi du 18/70mm.



En 2009, le D300 enfin !!


En 2009, grâce à mon vendeur Frédéric (Studio Gonnet), je suis passé au D300 qui  marque un progrès considérable sur le D200 en matière de gestion du bruit.

Quel boitier ! Peut-être le dernier pro au format DX ?

Avec lui, j’ai retrouvé des joies photographiques intenses. 

Une robustesse à toute épreuve, une étanchéité qui ne me fait plus craindre la pluie, une mesure de l’exposition et un autofocus excellents, une prise en main parfaite, bref, un des plus beaux boitiers Nikon.La preuve, j’hésite à le remplacer. Ni le D600, ni même le D800 ne lui sont supérieurs du point de vue de la visée et du plaisir de faire des photos.

Et pour un photographe, l’instant magique du déclenchement, où tout doit être parfait, ça compte !



 

 

Du Coolpix 990 aux D200 et D300 via le D70