La mosquée royale de Al Rifa’i constitue une réinterprétation du XX ème siècle de sa voisine la mosquée El Hassan, cinq siècles plus tard. Ismail, descendant de Mohamed Ali fut le premier souverain égyptien affranchi de l’Empire Ottoman. Il était Pacha et exerçait une partie du pouvoir, sous le contrôle du Consul anglais puisque ceux ci en investissant le pays en 1892 conservèrent la plupart des autorités en place. C’est sa mère Khoshiar Hanem qui voulait construire une grande construire dès 1869. Il fallut 40 ans pour l’achever… Son architecture s’inspire de l’art mamelouk en y intégrant des éléments très divers y compris des influences occidentales.

La mosquée abrite quelques tombeaux importants, ceux de la dynastie Mohammed Ali bien sît, mais aussi, de manière surprenante celui de Rezha Pahlavi, le Shah d’Iran et celui de son père dont le tombeau a ensuite détruit par les chiites ayant pris le pouvoir en Iran.

La visite en continuité avec la mosquée Al Hassan est impressionnante : la copie est très différente de son aînée. Il n’empêche que les architectes ont réussi leur pari. La mosquée Al Rifa’i bien que moderne et moins aboutie que El Hassan offre néanmoins de beaux équilibres.



Matériel : Nikon D3S, zoom 14-24 mm f:2,8 et autres optiques Nikon f:2,8/180 mm, f:1,4/50 mm, f:2,8/105 mm, f:1,4/35 mm.




 
La mosquée Al Rifa’i