Entre Assouan et Abou Simbel, c’est le désert.
Nous avions toujours notre minibus pour nous, mais pour aller d’Assouan à Abou Simbel (environ 220 km), on ne circule qu’en convoi de voitures et de minibus, contrôlé par l’Armée. N’étant pas loin du Soudan, les précautions s’imposent… Il en fut de même au retour.
A part la route, il n’y a rien à part le sable et quelques rochers ou petites collines. Seuls les abords d’Abou Simbel possèdent quelques immeubles désaffectés ou jamais terminés. D’après notre guide, ces logements étaient prévus pour les Nubiens chassés de leurs terres par le barrage Nasser. Mais comme ils veulent vivre tout près de l’eau ils ne les ont jamais habités !
Mais le plus extraordinaire fut de pouvoir contempler - et de photographier - des mirages. Ce fut incroyable de réalisme. Tout y était, comme dans les bandes dessinées, y compris les reflets. L’illusion est vraiment parfaite comme les photos le montrent.
Matériel : Nikon D3S, zoom 14-24 mm f:2,8 et autres optiques Nikon f:2,8/180 mm, f:1,4/50 mm, f:2,8/105 mm, f:1,4/35 mm.