Belcastel

 
 
Avec le château de Belcastel, que nous ne connaissions pas, c’est encore une autre dimension de l’œuvre de Fernand Pouillon qui s’est révélée à nous par un beau week end de septembre dans l’Aveyron.

Belcastel offre une réunion parfaite entre la modernité des solutions  architecturales et le respect des traditions que toute restauration de grande ampleur exige. On avait Viollet le Duc et ses “recréations”. Avec Pouillon, on se trouve en face d’une renaissance. Renaissance des matériaux, renaissance des formes. Renaissance de la matière et de l’esprit. Avec Belcastel la réflexion de Pouillon sur le Beau et le fonctionnel s’étoffe encore un peu plus.

En visitant le château on comprend mieux le nom que s’est donné l’association qui défend sa mémoire : Les Pierre sauvages de Belcastel, en écho avec son unique roman “Les Pierre sauvages”, mais aussi en relation avec la vie reconnue aux pierres dans la restauration. Le génie de Pouillon a été de laisser les traces du passé, la marque de l’histoire, en ne restaurant pas tout, en ne recherchant pas la perfection mais en intégrant les blessures du temps dans l’esprit des lieux.

Un grand merci à Jean-Louis Léonnard, notre guide, qui, en ayant habité les lieux dix ans a su en exprimer toute la force et l’intensité.

Merci à Nicolas pour son accueil dans sa grange monastique de Ruffepeyre, à nos amis anglais de Belcastel et aux organisateurs des réunions et des visites, en particulier Catherine et Franck.

                                                   

PS. N’hésitez pas à apporter des corrections aux commentaires. Merci.


Un reportage avec des vues des participants est également en ligne  sur le site d’Annick Michel (mot de passe obligatoire à nous demander).

Matériel pour cette série : Nikon D200, zoom Nikkor 14-24 mm, f:2,8; télé 180 mm, f:2,8.

 

Une autre dimension de l’œuvre de Fernand Pouillon