Des phénomènes géologiques extraordinaires…

La Cappadoce (Anatolie) présente une incoroyable diversité géologique avec des profils d’érosion extraordinaires : escarpements, cheminées de fées, failles de toutes sortes et présence d’habitats troglodytes depuis la nuit des temps.

En allant à l’est de la Turquie, donc, en, se rapprochant de ses grands voisins, comme l’Iran ou l’Irak, le dépaysement ne pouvait que croître. Culturel évidement, mais avant tout naturel lié à des paysages incroyablement torturés depuis la nuit des temps.

Notre périple en Cappadoce commence par la vallée de Göreme. C’est dans cette partie que se trouvent concentrés la plupart des édifices , dont certains furent érigés par des ermites dès le IV ème siècle. Les Grecs avaient déjà occupé une partie des terrains pour y construire des nécropoles. Quelques siècles plus tard, les cavités furent réutilisés par les premiers chrétiens. A partir du IX ème siècle, le vallon de Goreme se peupla de monastères regroupant six à vingt moins selon la règle de Saint Basile.

Le «Musée de plein air» est le site le plus visité, mais en mars, il restait encore possible de s’isoler pour photographier à sa guise.

La Cappadoce compte environ 1000 monastères, 250 églises dont 150 ont encore des décors peints. Heureusement, certaines d’entre elles sont été inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1985, ce qui permet d’envisager plus sereinement leur conservation.

Matériel : Nikon D300, zoom 14-24 mm f:2,8 et autres optiques Nikon f:2,8/180 mm, f:1,4/50 mm.

NB. Pour les utilisateurs d’iPad : ne pas choisir le mode Diaporama (images trop petites), mais préférer le passage en vue par vue.