Entre juin et octobre 2014 l’actualité s’est accélérée.

En juillet, il avait été dit que la nouvelle maître de conférence devant assurer mon futur interim préparerait la rentrée avec moi.

Bine sûr, aucune nouvelle en juillet ni en septembre, malgré des relances de ma part.

Comme j’avais fait dire que j’allais assurer la rentrée des Master 1 et des Master 2 juste avant mon départ, le doyen a décalé celles ce de 15 jours histoire d’être certain que je n’y serai pas ! Ce serait risible si l’avenir des étudiants  n’était en jeu.

Les cours ne commencèrent que mi octobre avec une équipe totalement nouvelle, essentiellement sociologisante.

Ceci est naturellement illégal :

  1. -Maquette profondément modifiée sans les autorisations nécessaires.

  2. -Volume horaire considérablement réduit…

  3. -Menaces sur la durée des stages. Ceux ci ne «servant à rien» selon les paroles de l’un des collègues.


Tout ceci s’st fait avec la couverture du doyen de la faculté SHS et surtout du président de l’université. On est dans la logique de clan, dans l'illégalité, dans l'incorrection et la médiocrité.

Avec mon départ en retraite, la fin du master a été immédiate : Toute l’équipe de Chargés de cours a été écartée - sans même les en avertir !

La fin du master de stratégie globale

La suite est écrite : au prochain plan, il n’y aura plus de stratégie de communication globale ni de formation en lien avec les entreprises, perçues comme des lieux d’exploitation capitaliste (ceci m’a été si souvent avancé par des collègues de diverses disciplines, pas seulement des sociologues, mais aussi des historiens ou des spécialistes des sciences de l’éducation qu’il y a forcément un peu de vrai dans cette position impensable en 2014).

J’ai essayé de publier une tribune libre dans la presse locale (La Tribune-Le Progrès) : elle n’est pas passée.

J’ai été interviewé assez longuement par ce journal. A la fin de l’entretien, il m’a été dit que l’entretien ne serait surement pas diffusé, parce que «les lecteurs ne s’intéressaient pas aux problèmes internes de l’université». Le gag est que la journaliste qui m’a interrogé a commencé par me dire qu’elle n’aimait pas la communication… C’est son droit, mais l’annoncer d’entrée de jeu est étrange.

Et il est vrai qu’elle n’a pas trop apprécié quand je lui ai répondu que me parlant des «attentes» des lecteurs, elle faisait précisément de la communication… Sans même le savoir.

Opposition étrange des journalistes vis-à-vis des communicants. Que font-ils ? Quels sont leurs directives ? Sont-ils aussi «libres» et incorruptibles qu’ils le prétendent ? Et les attentes des lecteurs, des annonceurs, et leur carrière ?

A Angers, le Festival du scoop et de l’investigation (auquel je participais avec les étudiants) abordait cette thématique toujours réitérée sans grand progrès conceptuel. En 2003 je développais même le point de vue que le travail des uns et des autres était très proche

Dans quel pays sommes nous ?

Quelle est cette presse qui se croit indépendante et qui noie son désespoir dans l’arrogance ?

Heureusement, ses tirages ne cessent de décroître. Il faudra bien en tirer les leçons un jour.

Et dire que j’ai failli diriger une école de journalisme du sud de la France…


Voici les lettres que j’ai adressées aux membres de l'équipe des chargés de cours.


  1. 1.Lettre annonçant que les ennuis allaient venir

  2. 2.Lettre aux étudiants annonçant ma retraite

  3. 3.Lettre annonçant la fin effective du master

JLMAccueil.html