Effectivement la « maison » est en fait un véritable château aux pièces imposantes qui nous était toutes ouvertes.
Les tapis étaient tous plus somptueux les uns que les autres, la verrerie et et la cristallerie aussi sans oublier les lustres de Murano. Les meubles, quoique de fort belle facture, ne parvenaient pas à égaler ce que l’on trouve de mieux dans un château français ou anglais (ou espagnol ou italien) de pareille importance. Peut-être pouvait-on distinguer une finition un peu moins élaborée, des motifs moins graciles et des sièges moins aériens ; notamment dans les apparentés Louis XV ou Chippendale. Mais, nous étions d’évidence dans la haute noblesse louisianaise, celle que l’on voit dans Autant en emporte le vent ou dans les romans de Maurice Denuzière.
Une mention doit être faite pour les lits à baldaquins qui sont présents dans toutes les chambres (au nombre de huit) et qui font partie des attractions pour les touristes.
Le meilleur gag nous fut réservé après le repas : après que l’on nous eut invités à prendre le café accompagné d’un brandy au salon, nous comprîmes que le château avait été abandonné, nous étions sûrement les seuls occupants. On nous faisait confiance malgré les innombrables bibelots et quelques livres de belle valeur… Certes, les gardiens n’étaient peut-être pas très loin, mais quand même.
Pendant quelques instants, nous pouvions nous imaginer être les proprétaires… Tout en se chargeant la conscience sur les raisons de leur richesse…
Ajoutons que la gérante était blanche et le personnel de ménage, un homme et une femme, noirs…
Matériel : Nikon D4, objectifs Nikkor : 1,4/105 mm, 2,8/14-24 mm et Sigma Art, 1,4/35 mm.
Développement des RAW sur Capture One 11