Exceptés ses quelques aspects “partisans”, ce texte présente des analyses auxquelles il nous est d'autant plus facile de souscrire que nous les avons défendues dans les colonnes de l'Ecole Libératrice depuis plusieurs années, ainsi qu'on va le voir. Etant plutôt d'accords sur les principes de bon sens énoncés par le ministre, nous attendons à présent un passage aux actes tentant de “transformer” le mieux possible l'acquis inconstestable que la France possède dans le domaine de l'informatique éducative, ce qui ne peut s'envisager qu'avec des moyens suffisants.
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0. Le préambule « devant l'inexistance d'une véritable pédagogie de l'utilisation de l'outil informatique mis à la disposition des école, des collèges et des lycées par le plan IPT…» peut apparaître comme un peu “sévère”. Il semble oublier les travaux de grande valeur, menés dans de nombreuses écoles ou collèges et restés totalement inconnus. Nous pourrions en profiter pour demander si une évaluation va enfin être inscrite au prochain budget, ce qui permettra peut-être de parler plus sérieusement de l'efficacité d'IPT. Ce serait-là notre première demande.
Ensuite, nous pourrions objecter que ce qui a le plus manqué, ce n'est pas une “véritable pédagogie de l'utilisation de l'outil informatique”, mais plutôt la définition d'une véritable politique vis-à-vis de l'informatique et des technolo- gies modernes de communication. Nous avions demandé une politique claire en 82 (cf. Ecole Libératrice du 30/1/82, “Avant le dégel…”). Malheureusement, elle n'est pas venue.
1. « les fonctions pédagogiques simples qu'il convient de développer au travers de cet outil ». Certaines attaques récentes contre le « pédagogisme » seraient-elles oubliées ?
On pourait le croire ou l'espérer puisque dans ce texte d'orientation, on commence par afficher la prééminence de ces « fonctions pédagogiques »… Nous pouvons souligner que beaucoup de structures EN ont accumulé pas mal d'observations sur ces questions (l'INRP entre autres) et qu'il ne serait pas inutile de tenter, pour une fois, d'utiliser une partie de ce capital public.
2. « Dans les école et les collèges, il est hors de question d'enseigner l'informatique en tant que matière…». Tout à fait d'accord, à condition de ne pas fermer la porte aux expérimentations en cours sur la découverte des procédures informatiques (pré-algorithmique ou algorithmique), ainsi qu'à la démarche LOGO. Il faut savoir d'autre part que certains logiciels paramétrables (auxquels le Ministre semble beaucoup croire) permettent ou vont permettre (s'ils sont effectivement mis en œuvre) que les enfants deviennent vraiment acteurs (ou créatifs) en face des machines, sans pour autant passer par les arcanes de la programmation dans un langage informatique (comme le BASIC) et de ses syntaxes tatillones et sclérosantes.
3. « une salle de Travaux pratiques des temps modernes ». Tellement d'accord que nous avons nous-même insisté sur les TPO (Travaux Pratiques Assistés par Ordi- nateur). Ecole Libératrice du 5/3/83).
4. « …besoins spécifiques définis par l'Education Nationale ». OK politiquement, on reconnaît le rôle directeur de l'EN. OK pédagogiquement, cf Ecole Libératrice du 30/1/82, p.713 et 22/10/83, p.12). Nous l'avions esquissé en avançant l'idée d'une “Education nationale, société de programmes éducatifs ?”. On peut remarque que notre niveau d'analyse (Ecole Libératrice du 22/10/83) reste encore en avance sur les déclarations ministérielles (en particulier l'“école concurrente” dont il n'est pas fait mention, ainsi que de nouveaux objectifs pour l'école).
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5. « Simulation (…) qui développe l'autonomie, le goût de la responsabilité immédiate…». OK, voir le listage des caractéristiques de l'informatique éducative (Ecole Libératrice du 30/1/82 et du 5/3/83) dans lequels nous avions défini un « corps de doctrine » presque toujours déclinable aujourd'hui.
6. « Ces progiciels devront être paramétrables…». ENTIERE- MENT D'ACCORD. Nous n'avons cessé de le réclamer : Ecole Libératrice des 30/1/82 p. 713, 19/6/82 (exemple de paramétrage), 28/1/84, 17/11/84, 8/12/84. Sur ce point, nous ne pouvons que souscrire entièrement en rappelant avec quelle énergie (!¡) nous avons essayé de défendre l'un des seuls bons produits paramétrables du marché éducatif (ELMO 0, 8/12/84 et 26/4/86), malheureusement “oublié” par IPT.). De même, le 9/11/85, nous avons déclaré que « les logiciels scolaires seront paramétrables ou ne seront pas ».
7. « Le nouveau rapport au savoir : l'utilisation des bases de données…». ENTIEREMENT D'ACCORD. Nous n'avons cessé de préconiser cette approche, à nos yeux fondamentale : Dès le 30/1/82 p. 714, nous avions insisté sur les aspects culturels du rapport aux bases de données pour les citoyens de demain, en préconisant une approche de “consommation active des informations de plus en plus ciblées”.
Le 29/1/83, nous avions insisté sur l'importance des échanges de données (p 12), sur ses aspects politiques et culturo-économiques (8/10/83).
Le corps de doctrine a été exposé le 14/1/84 avec notre approche de la “distanciation médiatique” vis-à-vis des bases de données. Enfin, avec les CDI, (14/4/84 et 5/5/84) nous avions défini le cadre des échanges de données et le rôle nouveau que notre école pouvait espérer y jouer (en liaison avec le Congrès pédagogique : école lieu-pivot de la société).
Nous avions proposé plusieurs options techniques (et pédagogiques) avec “la télématique et nous” (23/2/85, 2/3/85, 20/4/85).
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8. « Grâce à l'utilisation de mini-bases de données dans chaque matière…». OK, à condition de ne pas se payer de mots et bien savoir que ce genre d'activités suppose des logiciels conversationnels (et “conviviaux” de haut niveau), ainsi que des matériels adéquats (suffisamment puissants).
9. «…la préparation de travaux individuels et collectifs…”. Outre le fait que les travaux collectifs ne semblent pas bannis, nous pouvons rappeler les “changements relationnels importants qu'il est important de faire éclore” (entre élèves et maîtres et entre élèves), cf. EL 11/2/84 et 17/3/84.
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10. «… il doit être capable d'exercer son esprit critique et des trier celles [de ces informations] qui lui sont nécessaires…». Ceci rejoint assez bien notre approche de constitution d'une culture médiatique « distanciatrice » (14/1/84, p. 12).
On pourrait remarquer que si le ministère s'engage sur cette voie, nous pourrions en “profiter” pour légitimer le « recen- trage de l'institution scolaire comme pôle moteur de la société », en faire (ou en refaire ?) l'endroit « où il se passe quelque chose », l'endroit où l'on découvre et où l'on s'approprie les médias modernes. A condition qu'on lui en donne les moyens (qui sont importants), cette politique ne peut que recevoir notre agrément.
11. «… cohérence interne de l'EN…». Nous sommes d'accord et l'avons sans cesse réclamée (19/5/84 entre autres, sur “les décideurs en difficulté”).
12. «… adjonction de moyens télématiques…». Nous les attendons impatiemment (après les avoir demandés ardemment…)
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13. « Les lycées et les classes préparatoires. ». L'aspect optionnel peut être soutenu, nous l'avons nous-mêmes envisa- gé à de nombreuses reprises (cf Ecole Libératrice du 30/1/82). La distinction entre scientifiques et littéraires nous semble correcte, sous réserve de ne pas trop cloisonner chacune de ces deux populations. Soulignons simplement que la logique devrait pouvoir être abordée aussi bien avec des littéraires que des scientifiques.
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14. «… pour certains élèves en difficulté, l'EAO offre de s'adapter aux rythmes individuels… ». Le Ministre pense peut-être aux expériences Nord-américaines, qu'il conviendrait de bien interpréter (cf. rapports UNESCO et CESTA). Il apparaît certain que les gros programmes d'EAO peuvent aider les élèves empêchés ou handicapés. Les évaluations sont en général plus aisées. Nous pouvons souscrire à cette directive, à condition de ne pas oublier que l'EAO permet aussi, à condition d'être bien utilisé, aux entreprises d'accroître “l'efficacité” de certaines de leur formations techniques. Il conviendrait d'aller voir comment.
On pourrait aussi remarquer que, comme le souligne à juste titre le Ministre, il faut s'attendre à d'importants progrès des systèmes experts et de l'intelligence artificielle, ce qui va ouvrir un immense champ aux systèmes de didactiqye ou de pédagogie asssisté.
15. Sur l'abandon du slogan, nous pouvons dire que ce dernier ne nous est jamais apparu comme éminemment mobilisateur et attractif. Il est bien vrai que l'informatique est davantage un outil (ou plutôt une panoplie d'ustensiles forts différents) qu'une langue qu'il faudrait apprendre à tous les français.
Nous devrions replacer la question dans l'ordre du culturel en nous étonnant de l'absence de la référence à une culture informatique (même si ces termes ont été trop galvaudés). Nous croyons que l'utilisation de l'informatique dans la société en général et dans l'enseignement en particulier devrait passer par une appropriation des codes de communication et une pratique quotidienne de la logique formelle, “nouvelle frontière de classe” vis-à-vis de laquelle l'école, et tout spécialement son syndicat, devrait revendiquer et obtenir d'être le lieu de médiation au nouveau savoir et à ses canaux de transmission.
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16. «… même si les configurations retenues ne sont pas optimales puisqu'elles ont été conçues en l'absence de tout cahier des charges pédagogique…». Nous l'avons nous-même demandé (GTN de décembre 84) et rappelé ensuite.
17. « Les progiciels que l'Industrie française devra fournir à l'Education Nationale devront donc impérativement fonctionner sur les deux ou trois configurations de base type et minimale…». Cette affirmation marquée de la puissance publique, imposant la norme de son marché ne peut que recueillir notre adhésion (pour une fois, il semblerait que l'on impose quelque chose à des fournisseurs d'un marché sur-protégé…). En revanche, en rapprochant ce souci louable des déclarations sur la puissance (presque la “convivialité ”du genre du MacIntosh d'APPLE), nous sommes quelque peu perpplexes, car nous nous demandons comment “porter” des logiciels puissants et complexes, donc gourmands en mémoire, sur des machines de petites capacités (les MO 5 ou TO 7/70). Il suffit de voir les difficultés d'exploitation du TO 9 qui a essayé d'instaurer cette approche (menu déroulant, fenêtres, etc.) avec un processeur malheuresement dépassé.
Il existe une autre explication à ces propos : ne plus tenir compte que des têtes de réseau (mais alors quoi faire des satellites ?).
18. « Le plan IPT, parce qu'il a été lancé sans vision précise de ses finalités a favorisé l'éclosion d'une multitude de logiciels, dont certains ont des qualités pédagogiques indiscutables, mais dont la très grande majorité ne correspondent pas à ce que l'on est en mesure d'attendre aujourd'hui de produits professionnels ».
Ce paragraphe appellerait de longs commentaires : l'absence de finalités, nous l'avons bien connue (alors que nous en avions proposé nous-mêmes de très précises, cf. dossier Floquet/JLM/ IPT). Au delà de toutes les autres questions qu'il a suscitées et qu'il susciterait encore, ce plan en souffre toujours. Les finalités que nous proposions alors ayant été ignorées (sans débat de fond sur leur utilité), pourquoi ne pas les reformuler en accompagnement de notre “adhésion” au schéma d'ensemble et demander qu'elles soient inscrites prioritairement (ou au moins débattues sérieusement) ?
Nous sommes les tout premiers à être convaincus du manque de qualité dramatique de l'ensemble des logiciels (notre contribution “pour un premier choix” (EL du 9/11/85) avait d'ailleurs touché juste. Nous n'en n'avions retenu qu'une petite cinquantaine... Notre malheur vient du fait que c'est notre CAMIF qui les distribue (et qui par là, en raison d'un réflexe purement commercial…) en assume en partie la responsabilité. Je pense qu'il vaut mieux trancher dans le vif et ne surtout pas chercher à défendre à tout prix la plupart de ces mauvais produits, sous le prétexte que c'est notre coopérative qui les diffuse. Nous y perdrions sûrement de la crédibilité et plus sûrement encore des adhérents (« heureusement que nous avons “défendu” ELMO », m'a déclaré un collègue il y a quelques semaines…
Selon le conseiller du MInistre, l'EN attend aujourd'hui des produits professionnels, ce qui montre que l'on ne prend plus les écoliers pour des “clients obligés” de chez Nathan, Hachette ou autres !… On pourra rappeler que telle était notre position dès le 30/1/82 (p 713) ET CONSTAMMENT REAFFIRMEE DEPUIS.
19. «… et sans véritable politique pédagogique, [si bien] que les professeurs et les utilisateurs ne sont pas en mesure de choisir les produits satisfaisants. ». D'où nos appels à des “échantil- lonnages croisés” et à la constitution de réseaux de vision- nement (ce qui repose la question de la protection anti-copie de logiciels pourtant amortis et vendus à des miliiers d'exem- plaires).
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20. « C'est cette dimension de marché qu'il convient de donner aujourd'hui aux besoins de logiciels éducatifs…». Cette “dimension de marché” aurait dû jouer lors des négociations d'IPT, malheureusement, on l'a oubliée, et une fois de plus, l'EN s'est retrouvée fournie en produits non destinés à elle (et carrément périmés pour certains d'entre eux.). Nous l'avions souligné le 8/10/83 (Ordinateurs familiaux et Education Familiale…) et le 22/10/83 (L'Education Nationale, une société de programmmes éducatifs ?).
21. Sur les trois axes donnés page 8.
Sur le premier : OK…
Sur le deuxième : Tout à fait d'accord, l'aspect exportateur (au sens économique ET culturel) n'est pas à négliger.
Sur le troisième : ENTIEREMENT D'ACCORD !… (cf. 30/1/82)
22. Sur le tri des logiciels. Nous l'avons déjà commencé (9/11/ 85).
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23. «… un nombre limité (une cinquantaine tout au plus) de cahiers des charges de progiciels paramétrables pour les professeurs utilisateurs. ».
Ce nombre d'une cinquantaine de logiciels appelle comme principal commentaire l'exigence que les programmes en question se doivent avant tout d'être totalement paramétrables, de façon à ce que chaque discipline, chaque niveau et chaque stratégie pédagogique puisse être pris en compte dans le but d'accroître l'efficacité des systèmes.
24. Sur le « concours national », pas d'objection à présenter. Nous noterons la reconnaissance du « savoir-faire pédagogique et leur connaissance de l'outil informatique ».
25. «… les meilleurs [des cahiers des charges] seront alors proposés aux industriels retenus pour écrire, tester et valider les programmes informatiques correspondants. ». Cette procédure révolutionnaire est digne de recevoir le meilleur accueil. En effet, elle nous apparaît très “démocratique” et reconnait les capacités de la “base” enseignante tout en fixant les rôles et les responsabilités des divers partenaires du système éducatif. Ne pourrait-on en profiter pour risquer l'idée qu'après tout, cette démarche mériterait d'être reproduite dans le domaine de l'édition scolaire générale ?…
26. « La formation a été l'un des points les plus fragiles, et les plus critiqués, du plan IPT. ». En effet !…
27. «… et l'intérêt qu'y ont pris les enseignants dénotaient une forte attente sur ce point…». Dont acte pour la profession (pas d'allusion au fait que les stages étaient rémunérés !…).
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28. «… l'accent sera mis sur le caractère d'autoformation inhérent aux produits (comme c'est aujourd'hui le cas pour la plupart des programmes du marché). ». En ce qui concerne les « program- mes du marché », nous croyons discerner le portrait robot de progiciels phares du marché professionnel (comme Multiplan par exemple, qui offrent en permanance une barre de menus plus ou moins déroulante et des fenêtres de travail…). Cette tendance très professionnelle, si elle se confirme, ne peut que nous convenir, d'autant plus que nous n'avons dès le début d'IPT (et même avant) cessé de la promouvoir (compte- rendu du GTN de décembre 84).
Pour l'autoformation, les choses sont plus nuancées. Force est de reconnaître que le gaspillage de deniers publics pour des sessions de formation destinées avant tout à prendre en main le matériel (ce fut, malgré quelques louables exceptions, le cas de la plupart de stages IPT) ne va pas dans le sens de l'histoire (ni dans celui de nos intérêts vis-à-vis de l'opinion publique, et encore moins dans celui des enfants…). Aussi, le principe qui consisterait à demander aux collègues une large part d'autoformation accompagnant l'arrivée des logiciels (et des futurs matériels de remplacement) n'a rien qui puisse nous effrayer. A condition que les logiciels en question soient conçus pour cet usage et que les collègues aient la certitude qu'il ne s'agit pas de supprimer les possibi lité de stages mais au contraire de leur offrir de nouveaux modules, plus axés sur les modes d'intégration pédagogique de l'informatique et des nouvelles technologies de communication dans leur enseignement. Rappelons que dans les prémices d'IPT, nous avions imaginé qu'à la fin des premiers stages (axés sur la découverte des fonctionnalités des progiciels horizontaux et de leur modes d'intégration pédago- gique), chaque stagiaire aurait pu repartir avec un ordinateur qui lui aurait été prêté pour poursuivre chez lui son autoformation (nous jouions alors en partie sur la “motivation technologique”).
L'autoformation nous paraît aussi un moyen remarquable pour tenter de faire remonter de la base des pratiques pédagogiques dignes d'êtres exportées dans d'autres contextes, vers dautres classes. Nous en avons décrit quelques possibilités (EL 11/2/84).
29. La reconnaissance de facto de la décentralisation ne présente pas d'objection, à condition que les crédits arrivent dans les établisements. Un principe devrait rester acquis. Celui de la liberté (!) ou de l'autonomie des établissements leur permettant de compléter leurs équipements grâce à des projets qu'ils présenteraient à leurs partenaires locaux, départementaux ou régionaux.
30. Extension au privé : Il faut savoir que certains des établis- sement déjà équipés de matériels étrangers (Apple 2 et Commodore) préfèreraient recevoir les sommes correspon- dantes à leur dotation IPT plutôt que les matériels et logiciels afférents (pour rester compatibles avec leurs matériels et logiciels)...
En conclusion :
Sans se lancer dans l'analyse textuelle, on peut résumer cette déclaration d'intention ministérielle à quelques mots clés. En voici une brève liste, avec en renvoi, les références de mes articles EL (il y a eu d'autres articles).
Evaluation (elle ne figure pas) EL 30/1/82
Travaux pratiques des temps modernes EL 5/3/83
LOGO (il ne figure pas) EL 11/12/82
Besoins spécifiques définis par l'Education Nationale EL 30/01/82
EL 22/10/83
Simulation EL 30/1/82
EL 5/3/83)
paramétrables (logiciels) EL 30/1/82 p. 713,
EL 19/6/82
EL 28/1/84
EL 17/11/84
EL 8/12/84.
marché éducatif EL 8/10/83 -8/12/84
EL 22/10/83-26/4/86
Le nouveau rapport au savoir EL 30/1/82 p. 714
échanges de données EL 8/10/83 -14/1/84
EL 5/5/84
télématique EL23/2/85- 2/3/85
EL 20/4/85
changements relationnels EL 11/2/84 -17/3/84
esprit critique et des trier EL 14/1/84, p. 12
cohérence interne de l'EN EL 9/5/84
L'aspect optionnel de l'informatique EL 30/1/82
EAO EL 30/1/82 - 5/3/83
EL 8/10/83 -28/1/84
EL 17/11/84
manque de qualité dramatique de l'ensemble des logiciels EL 9/11/85)
Sur le tri des logiciels IPT EL 9/11/85
tendance très professionnelle des logiciels GTN de décembre 84
autoformation et stages EL 11/2/84
Comme annoncé en préambule, cette liste montre à l'évidence le degré de ressemblance entre nos analyses et celles qui viennent d'être annoncées. Vu le climat existant avec le Ministre, on ne peut penser qu'il s'agisse de complaisance pour nos thèses (!). On peut simplement remarquer que nous possédons encore quelques longueurs d'avance en terme d'analyse socio-politique et socio-culturelle, et qu'il serait peut-être temps de dire “chiche”, tout en faisant remarquer que le SNI-Pegc se préoccupe avant tout de l'intérêt du système éducatif dans son ensemble, évite les déclarations tonitruantes et balise la voie de l'évolution raisonnée de l'école.
Nous pourrions insister tout particulièrement sur les finalités que nous avions proposées lors d'IPT, ainsi que sur la nécessité de repenser les formations aux nouvelles techniques.
Jean-Luc MICHEL
1er juillet 1986
Jean-Luc MICHEL
Mars 1985