Activités liées à l'enseignement
Depuis mon arrivée à St.-Étienne en septembre 1991 dans ce qui est devenu la MST de "Presse et communication d'entreprise", j’ai tenté de mener de front la recherche avec une douzaine d’articles, les publications, l’enseignement, la création et l’animation d’un cursus professionnalisant regroupant une quarantaine d’intervenants, le suivi des étudiants, notamment en matière de stages, d’organisation des jurys de soutenances avec des invités extérieurs, sans oublier les tâches administratives afférentes à toute charge de direction.
Au fil des années, à mesure que le cursus de MST (que j’ai fondé avec le doyen Gilbert Argoud qui en a eu l’initiative en 1989/1990) s’étoffait, mes activités d’enseignement se sont diversifiées avec notamment la "création" de certains cours toujours accompagnés de polycopiés (plus de 1000 pages au total), d’annexes présentées sur Internet (dans mes pages Web personnelles) et d’ouvrages ou d’articles. On notera à cet effet que pour chacune de ces UV, j’ai publié anciennement ou récemment un ouvrage, ce qui en constitue une des "justifications scientifiques", toujours associées avec la réflexion stratégique sur leur adéquation au projet global de la formation. C’est ainsi qu’en harmonie avec mon profil "théoricien et praticien des médias") j’ai maintenu un équilibre entre des enseignements purement théoriques (théories de la communication, méthodologie de la recherche, etc.) et des cours "techniques" (pour y enseigner évidemment la théorie de la pratique, c'est-à-dire les aspects sémiologiques, stratégiques, politiques, économiques, juridiques, etc.) voire "créatifs", ce qui me permettait aussi de mieux connaître les étudiants de MST en complétant l’angle théorique par un angle professionnel. Enfin, étant le responsable et l’animateur d’un cursus professionnalisant et me trouvant en "contrat pédagogique", il me paraissait naturel d’assurer moi aussi des cours "professionnels" sur l’interactivité, l’audiovisuel et le multimédia, domaines dans lesquels j’ai publié autrefois des ouvrages et de nombreux articles tout en concevant, réalisant ou produisant des documents originaux. C’est pourquoi, j’ai pu réaliser intégralement, entre autres, le serveur web de la MST dès 1995 et continue de participer à différents travaux et projets liés aux nouvelles technologies (essentiellement à Paris).
Après une phase de crise en 2000 qui a failli faire disparaître la MST, j'ai repris la direction scientifique du Master professionnel que j'ai créé comme suite logique à la MST en 2005.
Ce master atteint aujourd'hui sa vitesse de croisière.
1. Théories de l’information et de la communication - MST1 et L3
Ce cours, assez classique dans son intitulé est accompagné de plusieurs polycopiés présentant des synthèses originales des grands courants en vigueur. Il s’appuie sur quelques chapitres de l' ouvrage théorique La distanciation. Essai sur la société médiatique, Paris, L'Harmattan, 1992, 372 pages.
- Aperçu sur quelques théories de la communication, 69 pages.
- Quelques concepts de base de la société médiatique (socialisation, médiatisation, aliénation médiatique, etc.), 46 pages.
- Innovation technique et innovation sociale, 25 pages.
2. Audit et conseil en services interactifs - MST1
À l’issue de ce cours, les étudiants de MST sont capable d’évaluer les serveurs web ou les cédéroms, de concevoir des cahiers des charges, des scénarios, des maquettes, des budgets, d’organiser la sous-traitance et la maintenance, etc. Un bon nombre ont obtenu des emplois dans les secteurs multimédias et hypermédias ces dernières années. Ainsi, ce sont les étudiants de MST qui ont mis au point une grille d’évaluation des serveurs web dans le cadre des Trophées France Télécom, laquelle grille, conçue à partir de mes cours, a été validée, reprise et citée comme exemplaire par M. Ranvier, directeur de JCTech, filiale de France Télécom Lyon. Les fondements théoriques sont dans mon ouvrage sur les démarches d’informatisation (ESF, cf. bibliographie).
Ce cours est accompagné de polycopiés et de nombreuses annexes web.
- L'interactivité médiatique, 160 pages. Cette question de l’interactivité est revenue au cœur de mes préoccupations et de mes recherches actuelles, le développement d’internet appelle des réflexions théoriques hélas trop peu nombreuses en France (cf. les travaux du MIT). L’interactivité est envisagée sous diverses composantes (techniques, sociologiques, psychologiques, ergonomiques, cognitives, non verbales, "affective", etc.). Je développe aussi quelques notions sur l’ergonomie des systèmes experts (ou systèmes à base de connaisance) dont je me suis servi et sur lesquels j’ai écrit des articles.
- Les réseaux médiatisés, 49 pages.
- La réversibilité médiatique, 48 pages.
- "Le plan Informatique pour tous", 60 pages. Exemple d’étude critique d’un "grand projet raté" (je mets ces documents à disposition des étudiants car, en tant que "conseiller technique" j’ai été le premier concepteur de ce plan totalement dévoyé (cf. mon CV).
3. Conception, réalisation, production en audiovisuel et multimédia - MST1
Cet enseignement vise à faire acquérir l’ensemble des outils intellectuels, des compétences et des connaissances indispensables à la conduite de projets mettant en œuvre l’audiovisuel et les multi ou hypermédias, des cahiers des charges aux scénarios et la réalisation. Il est aussi accompagné de polycopiés et de documents audiovisuels et multimédias (réalisés par moi même ou sous ma direction). Les fondements théoriques sont dans mes ouvrages sur les démarches de réalisation audiovisuelles (ESF, cf. bibliographie).
- La production médiatique, 94 pages.
- Recueil d’articles sur l'audiovisuel et l'informatique dans la formation, 64 pages.
- "Télé-Malices", vidéogrammes expérimentaux sur les phénomènes de perception audiovisuelle (que j’ai produits dans les années 80). Exploitation et expérimentation avec les étudiants.
- Corpus de films d’entreprise avec analyses et commentaires.
4. Méthodologie de la recherche en communication - MST2
Ce cours vise non seulement à la production de mémoires de maîtrise orientés vers la recherche mais aussi et plus généralement, à faire acquérir un état d’esprit permettant de construire des problématiques et des modélisations opératoires. Il est complété de rappels théoriques sur quelques grands concepts indispensables. Dans la forme initiale de la MST je recevais tous les étudiants qui le demandaient en "entretiens méthodologiques, indépendamment des directions de mémoires. Le taux de réussite avoisinait les 90% et la plupart des soutenances (dont la première partie se déroulait en anglais avec débat) accueillaient un invité extérieur à l’université. La liste des mémoires, des directeurs de mémoire et des invités se trouve sur le serveur de la MST ainsi que dans mes pages personnelles. Ce cours a toujours été accompagné de polycopiés. Depuis 1999, mon ouvrage sur "Le mémoire de recherche" vient en complément de ceux ci. Le positionnement initial de la MST exigeait la réunion de grandes compétences professionnelles et de connaissances théoriques attestées par la production d’un mémoire de recherche problématisée, ce qui assurait aux diplômés non seulement des débouchés opérationnels immédiats mais une évolution ultérieure positive dans les activités les plus stratégiques de la communication d'entreprise.
- Conseils pour la rédaction du mémoire de maîtrise, tome 1 (théorique), 97 pages.
- Conseils pour la rédaction du mémoire de maîtrise, tome 2 (pratique), 90 pages.
- Théorie et pratique des systèmes experts d'ordre zéro en sciences humaines, 47 pages. J’ai été un des premiers chercheurs en sciences humaines à montrer l’intérêt de l’usage de tels systèmes en m’inspirant de l’"utopie" d’Abraham Moles dans Les sciences de l’imprécis (1991) où il essaie de construire une nouvelle épistémologie basée sur le traitement "assisté" de l’acte cognitif de recherche.
- Profils identificateurs et distanciateurs, modélisation et système expert, 59 pages. Une étudiante de MST, Mlle Blandine Faure, a réalisé un mémoire de maîtrise à l’aide d’un générateur de systèmes experts en l’appliquant à l’optimisation des affiches publicitaires (analyse de plus de 500 critères par affiche).
- Identité et Image, 50 pages. Ce polycopié prélude à la rédaction d’un futur ouvrage sur la communication d'entreprise. Après avoir précisé ces notions souvent trop ambiguës j’y présente une démarche de construction de stratégie de communication élaborée en liaison avec des consultants spécialisés.
- Distanciation et théories de la communication, 72 pages. Pour ceux de mes étudiants qui s’intéressent à cette question !… Je ne traite de mon sujet central de recherche qu’à la fin du cours de "Théories de la communication" en le cadrant bien comme "approche personnelle" (et en limitant sa durée à 1h30).
- Schématisation et sciences humaines. Les "pièges à concepts" (pensée graphique et logique circulaire), 15 pages. À partir d’une de mes conférences faite au centre Pompidou et à l’usage des étudiants qui veulent exploiter au mieux leurs capacités de schématisation dans leur mémoire (liens avec mes travaux théoriques sur la pensée graphique et les profils de schématisation).
- Induction et distanciation, 20 pages. Initiation à ce concept central d’induction, assez peu étudié mais fondamental. Ouverture sur la polysensorialité.
À ces polycopiés s’ajoutent des dossiers encore plus ciblés, distribués en fonction des sujets retenus par les étudiants ou disponibles sur mon serveur web personnel.
5. Les fonctions de la communication - État et perspectives/Prospective - MST2
Cette UV fut créée en 1996 après un "visioning" commandé à un des consultants intervenant comme chargé de cours en MST, M. Emmanuel Sacchi (Sacchi Conseil - Paris et Angers).
Emmanuel est décédé d'une crise cardiaque en janvier 2000. Il était un grand ami et un immense consultant et coach. Tous ceux qui l'ont connu retiennent son rayonnement, son dynamisme, son écoute des autres, son talent et son humanité. C'est lui qui m'a initié à toutes ces approches et a été le passeur vers Transformance, la vision et le coaching.
En 1996, sa recommandation de "clarifier les débouchés" et les représentations que s’en faisaient les étudiants entraîna la création de cet enseignement de 10 H la première année puis de 20 H depuis. Outre l’historique de la structuration des métiers, il s’agit de décrire dans le détail les nombreuses tâches de base effectuées par les "communicants" pour reconstruire en les assemblant de manière souple et dynamique des fonctions, des missions et des métiers. Un dispositif informatique que j’ai programmé et mis au point permet aux étudiants de connaître leur "profil de compétences" à la sortie de la MST et donc de les orienter dans leur recherche d’emploi (naturellement en complément d’interventions de professionnels du recrutement). Le polycopié afférent a donné naissance à mon second ouvrage de l’année 1999 (chez Ellipses également) : Les professions de la communication, 192 pages. Le dispositif informatique a retenu l’attention de la région Rhône-Alpes et a fait l’objet de divers financement en "contrats d’objectifs" (nombreux dossiers rédigés à cette occasion). Il est à l’heure actuelle en plein développement et peut s’étendre à d’autres univers professionnels.
Depuis 1988 à Angers et 1991 à Saint-Étienne, j’ai exercé des fonctions d’ingénierie pédagogique en définissant les cadres généraux d’enseignements, en recrutant les apprenants et les intervenants, en définissant avec eux les programmes et les modalités d’évaluation tout en synthétisant chacun de ces éléments dans un positionnement précis et une stratégie globale finalisée dans des plaquettes de promotion. C’est ainsi que pour la MST, l’analyse stratégique que j’ai opérée dès 1991 m’ a conduit à la maquette officielle qui a été habilitée et réhabilitée depuis. La MST se caractérisait entre autres par un "poids.étudiant" important de 2242 heures Équivalent TD, 1550 heures.étudiants effectives de cours sur les deux années, une quarantaine d’enseignements et d’intervenants, un processus de sélection en deux temps avec certificat préparatoire, quatre mois de stage, deux rapports de stage, un mémoire de maîtrise et des conférences. Voici à titre d’exemple les intitulés de MST1 et MST2 dont j’ai élaboré les programmes avec les intervenants et dont j’ai constamment supervisé l’évolution des contenus pendant ces huit années. A Angers, pendant seulement trois ans (1988-1991) il en fut de même dans la création conjointe avec Constantin Xypas de ce qui devint le département de communication.
Avec le positionnement de ces cursus - à peu près le même - les étudiants trouvèrent toujours des débouchés immportants dépassant les 90% d'insertion professionnelle dans le secteur de la communcation d'entreprise.
Avec les conférenciers régulièrement invités, c’est une cinquantaine d’intervenants qu’il me fallait gérer chaque année avec un taux de remplacement ("turn over") toujours important parmi les professionnels ainsi que des ajustements permanents à l’évolution des attentes du marché. Je me permets d’insister sur le fait que la MST réunissait une très forte professionnalisation associée à une exigence universitaire de haut niveau régulièrement constatée par les invités extérieurs ou "intérieurs", c'est-à-dire des collègues universitaires d’autres disciplines comme les arts plastiques, l’économie, la muséologie, etc. (cf. la liste sur le serveur web de la MST). Tous nos étudiants candidats à des troisièmes cycles (DESS en premier lieu et quelques-uns en DEA) ont toujours été admis et y ont réussi.
Depuis 2005/2006, je suis le directeur scientifique du Master de stratégie decommunication globale de mon université.
Elle apparaît clairement à partir des éléments suivants :
- Positionnement général du cursus, défini avec les professionnels et à partir d’une analyse des besoins existants. Le positionnement de la MST n’a jamais varié à ce jour et a toujours été confirmé quant à son adéquation aux attentes. En langage professionnel il s’exprimait ainsi : "généraliste de la communication globale et stratégique". Le recrutement était national (avec environ un tiers de candidats "locaux").
- Recrutement des chargés de cours professionnels, évidemment à Saint-Étienne, mais aussi à Lyon, Paris ou dans des villes de province. La base du recrutement fut toujours la compétence avérée, le professionnalisme et la disponibilité pour les étudiants, notamment dans l’accompagnement des mémoires (toujours en tandem avec un universitaire), la recherche de stages voire d’emplois. Il en fut de même des chargés de cours "universitaires".
- Contacts permanents pour les recherches et évaluations de stages (soutenances communes par exemple).
- Animation du "Conseil des professionnels" (une quarantaine de personnes), instance instituée dans le décret de 1971 pour orienter les décisions stratégiques des MST.
- Participation régulière à des manifestations professionnelles ou envois d’étudiants en représentation (par exemple dans des festivals comme Biarritz, Le Creusot, Hourtin, etc.).
- Enquêtes sur l’évolution professionnelle des anciens (publication d’un Annuaire en 1998) attestant un taux d’insertion d’environ 95% dans la communication.
- Organisation du cycle de conférences sur la communication en 1996
. Remplacement au pied levé d’un des conférenciers "excusé" au dernier moment.
- Contacts extérieurs pour internationaliser la MST (en collaboration avec MM. Bouveret, Colombet, Sabatier). Malheureusement, ce projet n’a pu voir le jour comme je le voulais (difficulté administratives lourdes et manque de budget).
- Supervision des travaux professionnels des étudiants : réalisations vidéographiques en Betacam pour des budgets atteignant 75 KF (Loire Action Mutualiste, villes de St-Chamond, St-Victor sur Loire, Conseil général de la Loire, etc.), création du magazine Com Quoi (1500 exemplaires vendus sur le campus Tréfilerie), etc.
- Partenariats nombreux et variés avec le monde professionnel : organisation des "Trophées France Télécom", hebdomadaire "Campus" avec La Tribune-Le Progrès, Quinzaine de la Presse à l’école avec le CDDP de la Loire, cédéroms pour le conseil général, le comité d’expansion, etc., conférences ou participation à des tables rondes de l’UPIL, de l’UIMN, à des émissions de radio. La MST était très fortement sollicitée pour les "très grandes compétences de ses étudiants, ce qui caractérisait bien la grande qualité du cursus" (propos de M. Bernard Laroche, directeur général de France Télécom Loire lors de la remise des Trophées France Télécom de 1998).
- Présidence de divers jurys, entre autres de celui de licence et de maîtrise de l’Université catholique de l'Ouest à Angers dans le département de communication que j’avais fondé en 1988 et que j’ai dirigé jusqu’en septembre 1991.
- Appartenance à diverses associations dans lesquelles je suis en mesure de me confronter au concret des entreprises et de leur communication. J’ai été trésorier de 1980 à 1999 d’une association parisienne (dont le président est le directeur des services académiques de Paris) où j’ai géré des budgets de l’ordre de 12 Millions de Francs. Depuis 1999, j’y suis vice président, chargé entre autres, de l’application des 35 heures. Dans le domaine des nouvelles technologies, je suis membre fondateur d’une des plus grosses associations de formation homologuée à délivrer des titres en "publication assistée par ordinateur" et en "création de services interactifs". J’y ai mis au point les contenus de sessions de stages (d’une durée d’une semaine à une année) et je préside certains jurys. Naturellement, ces activités qui constituent pour moi une sorte de formation continue et me permettent de rester à l’écoute des besoins des entreprise sont bénévoles.
Je place dans cette catégorie mes activités d’animation de la communauté des enseignants chercheurs en information/communication non intégrées dans mes tâches "statutaires".
1. Quatre mandats successifs de 1992 à 1999 au bureau national de la SFSIC (Société française des sciences de l'information et de la communication), association des enseignants-chercheurs en information/communication (environ 300 membres en 1999). Secrétaire général de l’association de 1996 à 1998.
2. Responsable des éditions de la SFSIC de 1992 à 1999. À ce titre j’ai réalisé les annuaires 1992, 1994 et 1998 présentant les thèmes d’enseignement et de recherche d’environ 300 chercheurs. J’ai également présenté en deux articles dans La Lettre d’Inforcom les principaux thèmes de la recherche française et son évolution observable dans ces annuaires.
3. Rédacteur en chef (et secrétaire de rédaction) de 1990 à 1999 de La Lettre d’Inforcom, organe trimestriel de la SFSIC (comptes rendus d’ouvrages, de colloques, de journées et de diverses manifestations liées aux SIC) et de La Lettre Express.
4. Création et animation continue de SicNet, le serveur web de la SFSIC de janvier 1995 à juin 1999. Sicnet a été le premier et reste le seul serveur web français en matière d’information/ communication dans l’attente de l’ouverture du "site portail" de la SFSIC qui assurera son développement dans la continuité (cf. la lettre adressée par le président de la SFSIC, M. le professeur Jacques Perriault, le 12/9/1999 : "(…) En te remerciant officiellement au nom du Conseil d'administration pour le rôle clé que tu as joué pour mettre notre société sur les réseaux, je te prie d’accepter l’assurance de mon amicale considération"). SicNet comportait une quinzaine de rubriques et environ 150 pages dont j’ai assumé la création et le suivi régulier. Même si le web est un art de l'éphémère, on peut trouver la copie de la page d'accueil de Sicnet sur ce serveur dans sa "mise en page" (sic !) d'origine.
Depuis mon arrivée à Saint-Étienne, j’ai eu la responsabilité du cursus de MST puis de Master professionnel avec entre autres tâches :
- Positionnement stratégique du cursus avec les professionnels.
- Positionnement scientifique et technique avec le MENRT.
- Rédaction des contrats avec le MENRT.
- Préparation de structures d’évolution de la MST, entre autres une LUP et un Mastaire en 1999 ainsi que plusieurs projets de DESS dont un avec l’ESC de Saint-Etienne (en 1995).
- Représentation extérieure constante auprès des partenaires de la MST : en communication et journalisme avec une présence continue au Club de la Presse et à l’association RP-Com ; pour les entreprises dans divers forums ou congrès professionnels, etc.
- Représentation extérieurs "nationale" dans des forums consacrés à la communication d'entreprise (aspect "promotion du cursus" et "formation continue" ou prise d’informations sur les évolutions des secteurs socioprofessionnels de notre compétence).
- Conception, rédaction et mise en page des documents émanant du département de communication : plaquette générale de présentation du cursus, rapports pour les conseils des professionnels, cartes de vœux "originales", etc.
- Création, rédaction et mise en page de La Lettre de la MST (24 numéros de 2 ou 4 pages édités pour les enseignants et partenaires et 10 numéros pour les étudiants). Cette Lettre donnait des informations sur les sujets de mémoire, les taux de réussite aux examens, l’organisation générale du cursus, les stages, les emplois, les conférences, etc. Elle était un lien fédérant tous les chargés de cours et servait de "livret d’accueil" pour les nouveaux recrutés. Elle fut aussi partiellement portée sur le serveur web de la MST.
- Gestion des chargés de cours - recrutement - remplacement - mise au point des contenus, réunions générales et sectorielles. La communication étant encore en pleine évolution, la mise au point des interventions des consultants a toujours été un exercice passionnant mais difficile : il fallait trouver la complémentarité, l’écho des points de vue sans déclencher de redondances parasites. Par exemple, le travail fait autour du concept de stratégie a été très intensif avec un corpus de quatre unités d’enseignement assemblées de manière très fine. De plus, les contenus devant être réactualisés chaque année, il m’a fallu opérer beaucoup de "corrections de trajectoire" et organiser de nombreuses réunions sectorielles entre intervenants proches (langues, sciences politiques, informatique, etc.).
- Promotion du cursus dans les universités, IUT et BTS de toute la France (en lien avec la CELAIO), organisation de la sélection à l’entrée en MST et du certificat préparatoire. Mise au point des grilles de sélection multicritères (sur ordinateur). Participation effective (sauf une année) aux entretiens de recrutement, menés en tandem avec un professionnel de la communication.
- Présidence des jurys, recherche de jurés extérieurs, universitaires et professionnels (organisation d’environ 140 soutenances).
- Administration courante du cursus - Dépenses - Gestion des évaluations, contacts extérieurs, enquêtes, statistiques, états administratifs divers, négociations diverses, etc.
- Conduite de travaux d’aménagement dans des locaux devenus spécifiques (récupération de la salle LR4 et transformations importantes) - plateau, régie, connexions internet dès janvier 1995, etc.
- Recherche de recettes extérieures : taxe d’apprentissage jusqu’en 1996 (malgré son faible "rendement" par rapport au temps passé), "contrat d’objectifs" avec la Région Rhône-Alpes. Depuis 1993, la MST a obtenu sur les projets que j’ai initiés, conduits et dont j’ai rendu compte entre 30 et 90 KF chaque année, d’où le taux élevé d’équipements audiovisuels et informatiques en 1999 (qui n’ont rien coûté à l’université).
- Un mandat d’élu au CEVU (1993-1998). Diverses missions remplies à cette occasion.
- Un mandat (débutant en 2000) au CA de l'université Jean Monnet.
- Expert à la MSTP
En liaison assez directe avec mon profil personnel, les cours que je dispense ou que j'ai dispensés sont très variés. Aujourd'hui encore je tiens à enseigner à la fois les questions les plus théoriques (théories de la communication, méthodologie de la recherche) et les plus opérationnelles (conception, réalisation en, multimédia et hypermédia, etc.), de même que la connaissance fine des métiers et des débouchés et des stratégies de communication. Ces cours possèdent tous des bibliographies spécifiques et des polycopiés.