Central Park constitue une immense oasis de verdure dans une ville hyper dense et active. D’une superficie de 341 hectares (4 km sur 800 mètres), il a été achevé en 1873 après 13 années de chantier. Il accueille aujourd'hui pas loin de 40 millions de visiteurs par an… Les lacs sont artificiels, le plus grand porte le nom de Jacqueline Kennedy Onassis. Le modèle du Parc fut celui du Bois de Boulogne, aménagé en 1852 et de Hyde Park à Londres.
On peut en profiter pour remarquer que si Paris s’était logiquement étendu comme New York et Londres, les bois de Boulogne et de Vincennes, considérés comme en périphérie parisienne, feraient aujourd'hui intégralement partie de la capitale française !
Le terrain était marécageux et ponctué de grands rochers (qui ont subsisté). Le coût des travaux a pu être estimé à 500 millions de dollars d'aujourd'hui. Toutes les voies Est-Ouest sont enterrées sous le parc. Son zoo, ouvert en 1864 est le plus ancien du pays. Après une fréquentation très élevée les 50 premières années, le déclin s’amorça dès le début du XXème siècle, le parc devenant une zone de non droit et un dépotoir public. C’est le maire Fiorello LaGardia qui entreprit enfin une grande rénovation à partir de 1934 en l’inscrivant dans le New Deal de Roosevelt. Dans les années 80, la réhabilitation fut reprise jusqu’à nos jours. De nombreuses activités y sont organisées comme des courses ou des festivals de musique.
Je rêvais de trouver des bons angles et une belle lumière sur les rochers du Parc, ces schistes sur lesquels les grands gratte-ciel sont bâtis aussi solidement. Le sous sol de New York est en effet essentiellement constitué de roches métamorphiques qui lui assurent une grande stabilité. Avec de la patience et un peu de chance, j’ai pu obtenir les clichés dont je rêvais. A vous de les découvrir.
Matériel : Nikon D3S, zoom 14-24 mm f:2,8 et autres optiques Nikon f:2,8/180 mm, f:1,4/50 mm, f:2,8/105 mm, f:1,4/35 mm.