Comme nous avions raté l’inauguration en mai 2014, un second voyage en 2015 a permis de visiter le Musée.
Pour nous, c’est une réussite totale, à la hauteur du site lui-même.
Il fallait respecter la mémoire des victimes.
Il fallait respecter les victimes survivantes.
Il fallait respecter les familles.
Tout en faisant ressentir le traumatisme et l’héroïsme.
Tout en donnant à sentir l’horreur.
A voir des objets.
A faire entendre des voix, les voix de l’émotion de la peur et du courage.
A être pédagogique pour tous les publics.
A donner de l’espoir tout en ressoudant la communauté américaine autour de ses valeurs.
Il fallait enfin s’ouvrir à la diversité culturelle des visiteurs. Ce ne sont là que quelques unes des difficultés à vaincre par les équipes qui ont conçu et réalisé ce travail.
Le tout, sans bénéficier d’aucun exemple, car c’est la première fois qu’un musée de cette importance est consacré à des lieux et des événements qui ont existé dix anas auparavant.
On y ressent de la compassion, de l’incompréhension pour les mobiles, de la compréhension des faits et un message d’espoir sur l’Amérique qui n’a pas plié.
Aux reconstitutions précises de la réalité, sont venues se joindre des enregistrements audios de témoins, dans les tours ou dans les avions…
Des animations montrent l’arrêt progressif de tous les vols au dessus des USA.
Les pompiers de NYC qui ont payé un lourd tribut sont très présents dans les vidéos ou les témoignages.
Une salle est même réservée au visionnement des portiques de sécurité. On y voit les terroristes les franchir en jean et baskets…
Ce musée est un incontournable d’une visite à New York, il est d’une richesse exceptionellle.
Il donne aussi la preuve que, même frappé terriblement, un grand pays démocratique peut se relever et défendre ses idéaux ou ses valeurs.
Matériel : Nikon D3S, zoom 14-24 mm f:2,8 et autres optiques Nikon f:2,8/180 mm, f:1,4/50 mm, f:2,8/105 mm, f:1,4/35 mm.