Les rues de New York constituent un spectacle permanent. C’est un peu comme si chaque habitant de cette ville avait un projet, quelque chose d’unique à faire. Les gens sont pressés comme dans toute grande cité, mais ils restent attentifs aux autres. Ils prennent garde de ne pas bousculer, disent Sorry plus que nécessaire et vous renseignent s’ils sentent que vous êtes perdu(e).
Ceci est connu. On peut y ajouter d’autres caractéristiques plus originales : une totale liberté vis-à-vis des dress codes. On peut débuter sa journée en botte de pêche s’il pleut fortement et la finir en escarpins. Les iPods ou iPhone ou équivalents sont omniprésents, dans la rue comme dans le métro. Il y a peu de bus, infiniment moins qu’à Londres, l’usage du métro est assez complexe : les stations peuvent changer de nom ; il n’y a pas d’interconnexion sous terre ; les correspondances sont difficiles à saisir mais les tarifs assez modiques.
Lorsque les feux tricolores sont au rouge, c’est le silence total en raison de l’absence de tout moteur diesel. On entend les oiseaux à un point d’irréalité impensable pour une si grande ville. Mais au vert, les klaxons résonnent sans discontinuer.
Cette série essaie de transcrire la diversité et le dynamisme de la la Big Apple.
Matériel : Nikon D3S, zoom 14-24 mm f:2,8 et autres optiques Nikon f:2,8/180 mm, f:1,4/50 mm, f:2,8/105 mm, f:1,4/35 mm.