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Jean-Luc Michel

Quelques textes fondateurs de l'histoire des sciences de l'information et de la communication

Dernière photo publique de Robert Escarpit prise le 23 octobre 1998 en conclusion de la journée d'hommage organisée par l'ISIC de Bordeaux 3 (à droite Hugues Hotier, Directeur de l'ISIC). Crédit JLM.

Le film de cette intervention est en ligne avec l'intégralité du discours de Robert Escarpit.

COMMUNIQUE du 19 novembre 2000

La mort de Robert Escarpit le 19 novembre 2000 a rendu orphelins tous les chercheurs en information et communication. Pour l'avoir beaucoup lu et un peu connu, j'ai pu apprécier son rôle scientifique, sa hauteur de vue et son intelligence.

Le "papier" de Bertrand Poirot-Delpech dans le Monde a dû surprendre tous ceux qui ne connaissaient même qu'un peu Escarpit !!

Celui ci n'étant plus disponible sur le site du Monde, en voici un extrait :

" SOCIOLOGIE ET SAINT-GLINGLIN De 1986 à 1992, Robert Escarpit ne trouvera pas incohérent qu'un grand universitaire confondu pendant trente ans avec un " quotidien du soir " réputé " bourgeois " soit élu au conseil régional d'Aquitaine en tant qu'" apparenté communiste ". A côté de ses ouvrages de lauréat du Prix de l'humour (étiquette toujours inconfortable, contraignante pour un esprit aussi libre), et en marge de ses travaux de savant (Précis de littérature anglaise, Sociologie de la littérature, La Révolution du livre), il aura publié des textes plus personnels, plus graves, en particulier des romans ( Le Jeune Homme et la Nuit, Un si beau jour pour mourir) et aussi une quinzaine de livres pour la jeunesse (Les Contes de la Saint-Glinglin, Les Enquêtes de Rouletabosse). Dans une Lettre ouverte, le billettiste du quotidien de Beuve-Méry prétendument proche des dominicains ne se genera pas pour comparer Dieu à un " intellectuel de gauche ", espèce sermonnante à laquelle il se flattait de ne pas appartenir. Le vieillissement lui inspirait une " colère sourde ". Celle-ci ne l'a pas quitté, non plus que son progressisme d'instinct : " Maintenir le cap vers un horizon sans limite"

Poirot-Delpech le qualifie de "sociologue" et ne dit rien des sciences de l'information et de la communication. Est-ce révélateur de la position de ce journal vis-à-vis de la communication et de la légèreté avec lequel il traite certains sujets lorsque ceux-ci lui déplaisent (cf. "Le Monde tel qu'il est") ? Avec ce papier du Monde le lecteur non averti ignorera tout du rôle majeur d'Escarpit pour une communauté de plus de 500 enseignants-chercheurs en 1999.

Les pages ci-dessous restitueront le rôle d'Escarpit dans les SIC.

De plus, l'ISIC a publié le recueil des textes de la journée d'hommages qui lui fut organisée en 1998 à Bordeaux (s'adresser à Marie Navarro, responsable des publications du GREC/O :

Voir aussi l'article de Jean Devèze dans la revue Hermès.

 

Textes fondamentaux des SIC

 

Commentaire

 

Lors de ma longue présence au conseil d'administration national de la la SFSIC (Société française des sciences de l'information et de la communication), j'ai eu l'occasion de diffuser ou rediffuser des textes fondateurs parfois difficiles à trouver, que ce soit dans La Lettre d'Inforcom dont j'ai assuré la responsabilité de la rédaction de 1990 à 1999 ou le serveur SicNet que j'ai créé en 1995. Un site SFSIC donne les versions pdf de la Lettre d'inforcom que j'ai animée une dizaine d'années.

Aujourd'hui, le portail des SIC et la SFSIC ont pris le relais.

 

Mars 2008 :

Je serai à Compiègne en juin 2008 avec un texte sur "Les SIC sont elles des sciences de l’imprécis ?"
La notion d’interdiscipline a-t-elle obéré toute recherche épistémologique originale ?

Au plaisir de vous y voir.

 

 

Avril 2008 :

Le film de la dernière intervention de Robert Escarpit en 1998 à Bordeaux est en ligne.

 

 

JLM